actualités

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Pour une DGF équitable

Le principe d’équité est au fondement des modalités de calcul de la DGF des EPLE mais encore faut-il s’entendre sur le sens de cette notion et les modalités pratiques de son application.

Bienvenue 2024 et merci 2023

Bilan des activités de formation de 2023 et perspectives 2024

prochaines formations

La convention bipartite entre la collectivité et l'EPLE à l'heure de la loi 3DS

Témoignage d'un Département, documents de référence issus de différentes collectivités et production de fiches outils en ateliers

16 et 17 mai 2024

Gestion financière du service de restauration et d'hébergement

Méthode complète illustrée par des exemples concrets

23 et 24 mai 2024

Les modalités de calcul du forfait d’externat

Présentation d’une méthode de calcul directement applicable

28 mai 2024

le 01 décembre 2015

La parole à Nicole Belloubet

Retour sur l'intervention de Nicole Belloubet, grand témoin de notre conférence-débat 2015.

Nicole Belloubet et Bernard Toulemonde

 

Le décret relatif à la réforme territoriale qui crée les recteurs de région académique a été soumis au contrôle préalable du Conseil constitutionnel au mois d’octobre. Il sera examiné en Conseil des ministres dans les prochaines semaines. Le texte modifie notamment le statut des recteurs, en créant des recteurs « simples » et des recteurs dits de « région académique » qui seront les interlocuteurs des nouvelles régions issues de la fusion territoriale. Trois axes caractérisent ce nouveau cadre administratif : puissance, autonomie et réseau.


Puissance

La puissance est celle des territoires, avec l’affirmation de l’échelon régional d’une part et l’émergence des métropoles d’autre part.

Nicole Belloubet

La réforme octroie à la région un champ d’intervention étendu : le territoire géographique sur lequel elle exercera sa compétence est plus vaste, son poids économique est renforcé. Par ailleurs, les régions acquièrent des compétences de plus en plus importantes, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’orientation et la formation (définition du schéma directeur des formations, mise en œuvre du service public régional de l’orientation, financement de la recherche et l’innovation etc.)

Les métropoles quant à elles s’affirment. Elles pourront, si elles le souhaitent s’emparer de la gestion des collèges et des lycées.

En matière de politiques éducatives se dessine un nouvel équilibre qui renforce l’exigence d’un travail commun et cohérent entre l’Etat et les collectivités sur un même territoire : partage des données, priorisation concertée des choix, intervention conjointe pour porter des projets au profit des élèves.


Autonomie

L’autonomie est le corollaire de l’extension des régions : faire vivre un territoire vaste suppose de conférer plus de champ aux entités qui le composent. L’objectif est bien de revivifier les pédagogies, il s’agit alors de se demander en quoi la réorganisation territoriale peut contribuer à revoir la « forme scolaire ». Il faut aller vers une responsabilisation maîtrisée des différents acteurs, et assouplir le cadre national pour laisser leur place aux initiatives du terrain.

 

Réseau

La gouvernance, enfin, ne peut être effective sans la mise en réseau. Elle suppose pour une entité, de tisser des liens avec d’autres acteurs qu’elle-même. La puissance des métropoles n’a ainsi de sens que si elles travaillent de façon étroite avec les réseaux des villes ; en matière éducative, l’appel à projets e-fran, comme le développement des parcours bac +3/bac-3 impose de décloisonner les modes de dialogue dans un seul but : mettre la cohérence au service de l’ambition scolaire.


Autres échos de la journée :