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Evaluation des Territoires Numériques Educatifs (TNE)

En partenariat avec Kantar et Edater, Education & Territoires réalise pour la Banque des Territoires une évaluation du projet TNE.

QUESTIONS-REPONSES #196 - Transmission de la notification de la DGF

Questions de nos stagiaires, réponses de nos experts.

Les formations de l'hiver 2024

Le programme des formations de février à mars 2024.

prochaines formations

La dotation globale de fonctionnement des EPLE

Présentation et analyse comparée des pratiques des collectivités, élaboration d'un outil de calcul de la DGF (modèle Excel)

18 et 19 janvier 2024

Compétences et responsabilités de la collectivité dans le champ de l'éducation

Éclairage juridique illustré par de nombreux exemples

25 et 26 janvier 2024

Mettre en oeuvre l'autorité fonctionnelle sur les adjoint·e·s gestionnaires

Analyse détaillée du guide de mise en œuvre publié par le MENJ, échanges de pratiques et élaboration de fiches outils

25 et 26 janvier 2024

le 14 novembre 2023

QUESTIONS-REPONSES #197 - Problèmes de voisinage entre personnels d’Etat logés

Questions de nos stagiaires, réponses de nos experts.

QuestionLa collectivité est sollicitée pour des difficultés de voisinage entre 2 personnels d’Etat logés par NAS. Quel est le rôle de chacun dans ce type de problématiques : chef d’établissement, Département, Rectorat ?

En tant que propriétaire des locaux, la collectivité a adressé un courrier de rappel de la réglementation d’usage des logements de fonction. Désormais, l’un des 2 personnels demande à être reçu par nos services. S’agissant d’un personnel d’Etat, est-ce bien à la collectivité de recevoir cette personne ?

En droit, les troubles anormaux de voisinage sont des nuisances qui excèdent l’usage normal des locaux. Si la question est en principe régie par le droit privé avec tentative de conciliation préalable à l’intervention du juge civil, l’occupation du domaine public en fait une question administrative qui se règle toutefois selon de principes proches (dialogue, appréciation de l’anormalité...).

Les occupants peuvent saisir le juge pénal compétent pour réprimer « les bruits ou tapages nocturnes troublant la tranquillité d’autrui. » (R.623-2).

La question de l’usage des logements de fonction concerne à la fois le chef d’établissement, responsable de la sécurité de personnes et des biens et de l’hygiène et de la salubrité de l’établissement, et la collectivité propriétaire qui attribue les titres d’occupation. L’un comme l’autre ont la responsabilité de faire appliquer les règles aux occupants, qu’ils soient agents de l’État ou des collectivité de rattachement.

Rien ne s’oppose à ce que les services de la collectivité reçoivent un agent de l’État, même s’ils peuvent demander au chef d’établissement de le recevoir. Il revient aux autorités compétentes de traiter de la question, essentiellement par le dialogue, recherchant une conciliation. En cas d’échec, elles pourront ensemble considérer que le logement ne fait pas l’objet d’une occupation « en bon père de famille » et demander à l’occupant de quitter les lieux (Code de l’éducation, R.216-18 al.3).